lundi 20 juin 2011

Premier bilan de l'Eurocon

Je rentre ce soir de Stockholm et, suite à un crash de mon netbook, je n'ai pas pu doner en temps réel les réactions. Fatigué, je vais rester court, et reprendrai éventuellement demain de façon plus détaillée.
Une Eurocon est tout à fait différente d'une Convention française, pour deux raisons.
La première est technique, c'est l'intervention de l'ESFS (European Science Fiction Society) qui oblige à un certain nombre de débats en anglais.
La deuxième est que, dans les pays où j'ai participé à des Conventions Européennes, la présence d'un fandom important aboutit à un nombre de participants élevé: 700 à Stockholm dont un grand nombre de Suédois; le fait qu'il y ait des Hôtes d'honneur (GOH) connus, dont des auteurs anglo-saxons, n'est sans doute pas étranger à ce succès, mais il faut rappeler que cela s'applique aussi aux conventions nationales locales, qui ressemblent plus aux Utopiales ou aux Imaginales qu'à la micro-convention "française" limitée à 50 fans et sans invités...
Les GOH étrangers présents à Stockholm étaient Ian McDonald et Elizabeth Bear, auxquels s'ajoutait, bien que non "hôte d'honneur", Charles Stross; leurs conférences étaient intéressantes et animées, tout comme d'autres conférences en anglais qui réunissaient auteurs suédois ou finlandais...
La France aurait dû compter 6 participants, dont un que je ne connais pas; en fin de compte nous étions trois, et c'est Pierre Gévart qui a présenté aux rares participants intéressés (l'heure tardive de la conférence est, certainement, un des motifs de la désaffection du public) la SF française; il n'epêche que le petit sdtand sur lequel j'ai participé à présenter Galaxie a intéressé un certain nombre de visiteurs capables de lire le français, et que Pierre a pris un certain nombre de contacts qui devraient permettre de continuer l'exploration des SFs non anglophones.
Dans un palmarès séparé de celui de l'ESFS, un prix concernant la traduction en langue anglaise, plusieurs traductions d'oeuvres françaises ont été nominées, et c'est une traduction d'oeuvre de Georges-Olivier Chateaureynaud qui a remporté le prix. On se console comme on peut des autres échecs, en particulier de ceux concernant les prix ESFS....

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